L’une des principales raisons pour lesquelles les autorités de la plupart des pays/régions désapprouvent largement l’utilisation de ces appareils est qu’ils ont tendance à avoir un impact plus important que prévu. Même une utilisation bien intentionnée, comme empêcher l’utilisation des téléphones portables dans les écoles, les théâtres et les hôpitaux, ou empêcher les drones de survoler des propriétés privées, peut provoquer des interférences au-delà des attentes. L’interruption des appels au 911, le largage de drones du ciel et la destruction du contrôle du trafic aérien sont quelques-unes des conséquences involontaires des Brouilleur Téléphone portables, conduisant des pays comme l’Afrique du Sud et Israël à complètement illégaliser ces brouilleurs de signaux de téléphonie mobile. Une autre raison est que les autorités veulent conserver un contrôle exclusif sur l’utilisation de ces mesures à des fins répressives, sécuritaires et militaires. Les États-Unis, le Canada et l’Inde sont quelques exemples de pays qui interdisent à tout le monde, à l’exception de certains organismes chargés de l’application des lois, d’utiliser des brouilleurs de téléphones portables. L’Italie va encore plus loin, et même ces agences ne peuvent exploiter des brouilleurs qu’avec une autorisation spécifique. Au Pakistan, à Singapour et en Iran, les brouilleurs de téléphones portables ne sont légaux que pour les titulaires de licence, et on peut supposer qu’il n’est pas facile pour les entités non gouvernementales d’obtenir ces licences. Cela ne veut pas dire que les règles ont toujours un sens ; au Royaume-Uni, il est légal de posséder mais de ne pas utiliser de brouilleurs de téléphones portables.
Les brouilleurs sont souvent utilisés autour des prisons et des centres de détention pour empêcher les prisonniers et les détenus de s’engager dans des communications non autorisées et non supervisées avec le monde extérieur. Le Brésil, l’Inde, la Nouvelle-Zélande et la Suède sont des pays qui ont exempté ou envisagent d’exempter de l’utilisation des téléphones portables et des brouilleurs de téléphones portables dans les prisons. Au Royaume-Uni, cela est légal depuis 2012. Cependant, certains pays ont autorisé ou proposé d’étendre l’utilisation des brouilleurs de téléphones portables. Par exemple, en Inde, il existe des réglementations pour l’utilisation de brouilleurs dans les écoles, les mosquées et les théâtres, à condition qu’il puisse être prouvé que l’interférence ne s’étend pas au-delà des murs. En peu de temps, les brouilleurs de téléphones portables ont également été approuvés pour une utilisation dans les théâtres et les salles de concert, mais cela a pris fin en 2012. Donc, si vous finissez par posséder légalement un brouilleur de téléphone portable, que devez-vous faire ? Vous pourriez envisager de réserver votre prochain vol vers… l’Ukraine. Alors que le gouvernement prend des mesures pour empêcher les étudiants de tricher aux examens en utilisant des téléphones portables, c’est l’un des rares pays au monde où les brouilleurs sont légalement utilisés.