Les experts et les responsables ont souligné que les dommages causés aux infrastructures pétrolières saoudiennes par les rebelles yéménites houthis samedi ont montré que même un pays très riche est presque impossible de protéger son importante infrastructure de cette menace asymétrique. Le centre d’analyse américain Soufan Center a écrit lundi que l’installation d’Abqaiq et le gisement de Khurais dans l’est du pays avaient été gravement endommagés à la suite de dix attaques de drones. Le centre a cité des responsables du gouvernement américain disant que cela pourrait également augmenter l’utilisation des missiles de croisière.
Ces armes sont les armes que les Houthis peuvent utiliser, et elles ont reçu le soutien de l’Iran depuis qu’ils ont commencé à se battre contre le Yémen il y a cinq ans avec une alliance dirigée par Riyad. Surtout depuis le printemps 2019, ils ont prouvé à plusieurs reprises que ces armes pouvaient percer le système de défense saoudien. Face à de telles menaces, « nous avons besoin d’un système de défense avancé, comme celui que seul le US Aircraft Carrier Strike Organization peut avoir. » L’AFP doit être organisée par l’un des porte-avions de l’US Navy. L’ancien chef des services secrets français, il est toujours en attente, peu disposé à révéler son identité.
« Tout le monde ne peut pas réaliser une attaque coordonnée comme samedi, et tout le monde peut se défendre contre une telle attaque », a-t-il ajouté. Début juillet, lors d’une cérémonie dans un lieu inconnu, les Houthis ont fait la démonstration d’un bombardier sans pilote nommé « Sammad 3 » et d’un missile de croisière nommé « Al-Quds ». Ils ont également un drone armé explosif appelé « Qasef 2 ».
Un haut responsable de l’armée française, qui s’est récemment exprimé sous couvert d’anonymat, a déclaré: « Une puissance technique équilibrée permet aux mendiants de menacer les grandes puissances. » « Nous avons été vaincus par des machines pesant 250 kilos, tout comme nous avons été vaincus par les mines terrestres au Mali. « – brouilleur gsm, drones programmables – L’Arabie saoudite a dépensé d’énormes sommes d’argent pour construire des systèmes de défense sol-air, tels que les batteries antimissiles American Patriot, les radars et l’armée de l’air la plus avancée.
Selon les données du Stockholm Peace Research Institute, les dépenses militaires en 2018 ont dépassé 65 milliards de dollars. Becca Wasser, analyste chez Rand Corp, un groupe de réflexion bien connu, a déclaré à l’AFP: «L’Arabie saoudite s’appuie essentiellement sur son système Patriot pour intercepter les projectiles houthis. Cependant, compte tenu des Patriots, Les résultats ont été mitigés: « Les missiles devraient être détruits au lieu des drones. »
Elle a déclaré: « L’utilisation de drones montre que les Houthis ont trouvé une lacune dans leur système de défense. » L’ampleur des installations pétrolières saoudiennes, dans certains endroits, même l’échelle des grandes villes, et leur présence en Arabie saoudite. La distribution rend extrêmement difficile leur protection permanente contre les menaces Protean. Selon un rapport d’experts de l’ONU de 2018, le drone Hudi a été partiellement développé en utilisant l’origine iranienne. Il a différentes tailles et peut voler à différentes vitesses et altitudes, ce qui rend son interception plus difficile.
Un ingénieur militaire français a commenté: « Le problème est qu’il n’y a pas de système unique capable de gérer toutes les situations, et les menaces de drones évoluent constamment. » Il existe des drones qui peuvent être programmés de manière autonome. »Ils ne sont donc pas sensibles aux interférences GPS. « Leur vitesse augmentera également: nous devons les identifier plus vite et plus loin. » Le 19 août, l’armée de l’air saoudienne a publié une photo de l’un des chasseurs-bombardiers F-15, dont l’un a détruit le Un drone Qasef-2 a volé au Yémen et a prétendu avoir une vingtaine d’appareils de ce type au cours de l’année écoulée. Selon une vidéo mise en ligne par des Houthis, leur drone d’attaque «Sammad 3» a une portée de 1 500 kilomètres, faisant de l’ensemble du territoire de l’Arabie saoudite et de plusieurs régions des Émirats arabes unis, des alliés de Riyad dans la guerre au Yémen.